Galerie Tarantino

Paris



Tiberio TITI (Florence, 1578 - 1637)

Portrait de Costanza de Médicis Cospi


Huile sur toile
137.5 x 109 cm



Provenance

:

Schuler Auktionen Zürich, 12.12.2005, lot 3322

Publié dans le Museo Cospiano annesso a quello del famoso Ulisse Aldrovandi, Bologna 1677, p. 518 : « Di Tiberio Titi, Un ritratto più di mezza figura della Signora Costanza Medici, Madre del Sig. March. Cospi »

Voir aussi l’inventaire du comte Girolamo Ranuzzi fait à Bologne le 13 mars 1788 : « Un quadro rappresentante in figura quasi intera al naturale il ritratto di Costanza Medici Cospi madre del Marc. Ferd.o Cospi pronipote di Leone XI vestita all’antica con perle in capo con cornice intagliata e dorata alto P.3 d.7 largo P.2 d.10 L.80 » (Source Getty Provenance index database).

Bibliographie

:

Cf. Carlo Falciani, Florence - Portraits à la cour des Médicis, Musée Jacquemart-André, 11 septembre 2015 - Janvier 2016.


Titré en haut à gauche : COSTANZA MEDICI COSPI PRONIPOTE DI PAPA LEONE XI

Petite nièce du pape Léon XI de Médicis, surnommé « Papa lampo » (pape éclair) en raison de la brièveté de son règne, Costanza (c. 1586-87 – c. 1630) épousa Vincenzo Cospi le 2 août 1604 à Florence. De cette union devait naître Ferdinando Cospi, futur fondateur du célèbre Museo Cospiano, cabinet de curiosités considéré comme l’annexe du musée d’Ulysse Aldrovandi à Bologne. Le catalogue du Museo Cospiano édité en 1677 décrit notre tableau et l’on peut supposer que le tableau restât dans la famille jusqu’en 1788, date à laquelle il apparait à Bologne, comme anonyme cette fois, dans l’inventaire d’un descendant de la famille : Girolamo Ranuzzi.

Tiberio Titi était le fils du peintre Santi di Tito (Florence, 5 décembre 1536 - Florence, 25 juillet 1603). Comme son père, dont il termina certaines œuvres inachevées, il réalisa de nombreux portraits notamment pour l’aristocratie florentine et en particulier pour les Médicis. Bien qu’il s’agisse là d’une conception très codifiée du portrait officiel, l’éblouissante richesse du vêtement et le charme du vase de fleurs du second plan éclipsent le côté stéréotypé de ce beau portrait de cour.

Nous remercions Monsieur Carlo Falciani d’avoir bien voulu confirmer l’authenticité de cette œuvre.